PRO-Jeunes.TIC
L’apprentissage de la programmation informatique : sésame pour l’emploi dans l’économie du XXI° siècle
Dans l’économie numérique, les ingénieur.e.s informatiques, programmeur(se)s, développeur(se)s, sont devenu(e)s une denrée recherchée. Le secteur des TIC n’est pas uniquement concerné: ce sont tous les champs de l’économie qui se numérisent, en passant des PME aux institutions gouvernementales.
Les nouvelles technologies remettent en question le champ de l’emploi en apportant de nouvelles modalités de formations, de professions et de modalités de travail - et proposent agilité et nouvelles perspectives. Pour autant, si les jeunes « digital natives » peuvent profiter de cet essor, force est de constater que les inégalités d’accès et de maîtrise existent et renforcent les disparités économiques.
En Afrique, les états sont confrontés à une contradiction majeure: les besoins en main d’œuvre qualifiée, dans tous les secteurs du développement, sont immenses, mais les employeurs ne parviennent pas à recruter les profils dont ils ont besoin, tandis que les jeunes sont massivement touchés par le chômage et le sous-emploi. L’inadéquation formation-emploi, largement à l’origine de ce constat, est identifiée depuis plusieurs décennies par les acteurs du développement mais se pose aujourd’hui avec acuité nouvelle aux responsables politiques du fait de la donne démographique.
En Côte d’Ivoire, sont enregistrés 8 millions d’abonnés à internet. L’actuel gouvernement a placé le développement du numérique au sein de ses missions, en souhaitant notamment “former une expertise nationale en matière de TIC” et en créant “les conditions de l’émergence d’une économie numérique [pour] favoriser le développement harmonieux des TIC {...}”. L’économie numérique est un enjeu d'avenir en Côte d’Ivoire également.
Dans ces conditions, pourquoi attendre avant de diffuser à grande échelle, en Afrique comme ailleurs, les e-compétences fondamentales de l’économie digitale ?
GROUPES CIBLES
- Les jeunes exclus scolaires: ce sont des jeunes qui ont abandonné l’école ou qui n’ont pas été à l’école et ne disposent pas d’une formation professionnelle.
- Les jeunes non-scolarisés, non-coupés de leur milieu, qui exercent des activités sporadiques mais connaissant quelques mois de sous-emploi ou de chômage dans l’année.
- Les jeunes diplômés sans emploi du milieu urbain ou péri-urbain.
- Les jeunes en situation de sous-emploi ou d’exploitation.
- Jeunes apprentis en situation précaire à la recherche d’un emploi ou des solutions d’auto-emploi.
- Le personnel des centres de formation partenaires.
L’effectif de la population cible visée est estimé à 260 jeunes, dont 156 filles, soit 60% de l’effectif total.
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